les Danses de Haka
Les marqusiens, guerriers redoutables, grands chasseurs et pêcheurs, respectés pour ça et meilleurs navigateurs au monde. L'art du camouflage, de l'espionnage, de la force, de la puissance, de la chasse, de l'intimidation réuni en une danse : le HAKA. Plus qu'une simple danse, elle est la transmission d'une culture, un langage à part entière. Haka signifie danse en langue marquisienne. |
HAka : significationLe Haka est une danse ancestrale marquisienne. Cette danse guerrière était utilisée pour impressionner l'adversaire lors de conflits inter vallées. La culture se transmet de génération en génération. Dès le plus jeune âge, les enfants dansent le Haka en tenue traditionnelle. |
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Haka en toutes occasionsDanse guerrière, danse de la puissance, danse festive, danse du cochon, danse de l'oiseau, il existe autant de danses de Haka que de symboliques. Patrimoine ancestral qui a été préservé grâce à la prudence de ce connaisseurs. Toute occasion est animée par une danse de Haka. Cela fait partie du quotidien car la danse est une forme d'expression. Pour l'accueil des festivaliers, lors du festival des arts des Marquises, les habitants de l'île qui reçoit le festival accueillent leurs invités en dansant. Les croisiéristes qui débarquent par centaine le temps d'une journée toute les trois semaines sont aussi accueillis par des danses de Haka. |
haka : un languageD'une île à l'autre les danses de Haka diffèrent, d'une vallée à une autre, d'un village au village voisin et même au sein du même village mais d'une chefferie à une autre le Haka est différent. De plus un groupe de danse changera sa chorégraphie d'une occasion à une autre. Les mouvements pratiqués changent à chaque fois. La même chorégraphie ne se retrouve pas deux fois de suite. Le meneur ou le chef ou Tuhuka imagine et met en place la danse. Les mouvements se succèdent, le feu est souvent intégré à la chorégraphie ainsi que les objets traditionnels tels que le casse-tête qui servait à écraser la tête de l'adversaire en tapant dessus avec ce bâton sculpté terminé par un partie plate. Les vibrations des pahus, des tambours, qui accompagnent ces danses sont puissantes. Les spectateurs sont immédiatement saisis par ces sons. Les cris et les mouvements des danseurs en transe sont impressionnants et force le respect. Les danses de Haka néo-zélandaises, les danses de l'île de Pâques, des Iles Australes, des Marquises, de Tahiti, de Hawaï sont très différentes. Les tenues vestimentaires sont elles aussi différentes. Mais ce qu'elles ont en commun est qu'elles servent à raconter une histoire, à transmettre une culture, à exprimer et à communiquer. |